Utawarerumono - Le Chant des Rêves

La réalisation sur tous les points est sans faute, avec un bémol (selon moi) sur les animations 3D utilisées quand le nombre de personnages à dessiner est trop important (les armées principalement).

Je suis séduit (mais pas de luxure, je vous assure). Utawarerumono nous offre des personnages attachants, variés, et surtout bien développés. Le scénario est complexe, intriguant, faisant plus penser à l'adaptation réussie d'un roman ou d'un manga qu'autre chose. Il est de plus agréablement secondés de dessins agréables et colorés, et de superbes musiques.

Utawarerumono couvre beaucoup de styles avec une aisance déconcertante, sans lourdeur. Du drame à la comédie, des tourments à la contemplation, de la guerre aux jeux d'enfants.
Ne manquez pas l'histoire de ce héros amnésique mais charismatique qui pour le bien de sa communauté accepte les responsabilités et les horreurs de mener une guerre (puis d'autres), de devenir empereur, et de finalement faire face à son passé et à ses mystères. Et si vous vous ne le faîtes pas pour lui, ce sera pour ses compagnons, bien plus attachants, car même si Hakuoro est le centre de l'histoire, les second rôles ne sont vraiment ni passifs ni plats.

Un animé de première qualité.

Utawarerumono - Le Chant des Rêves



Hakuoro (l'homme masqué sur l'image) se réveille, un masque trop bien fixé au visage. Recueillit dans un village d'un japon alternatif féodal, notre homme, amnésique comme il se doit, se fait accepter de la communauté, et lui rend service. Progressiste et humaniste, il en viendra à se dresser contre l'empereur local (juste un shogun), son passé commence à ressurgir cependant, et il ne semble pas autant plein de bon sentiments qu'on aurait pu le penser, ni même qu'Hakuoro se l'était imaginé. Heureusement il s'est fait d'intéressants compagnons.